C’est
d’un tout petit village de Guinée forestière,
Mélandiou, qu’est partie la plus importante épidémie
à virus Ebola qu’a connue l’Afrique de l’Ouest.
La France décide, dès l’annonce
officielle de l’Organisation
Mondiale
de la Santé (OMS),
en mars 2014, de venir en aide à un
des trois pays les plus touché : la Guinée.
C’est dans ce cadre que le service de
santé des armées
français a reçu pour mission, en décembre 2014,
de mettre en place un centre de traitement dédié au personnel
soignant infecté, ou suspecté de l’être, par le virus Ebola.
Ce Centre de Traitement
des Soignants
(CTS) ouvre ses portes en janvier
2015 et sera démonté en juillet de la même année. Il a pris en charge 61
soignants. 24 d’entre
eux étaient infectés par le virus Ebola.
Visuel - 2014ECPA396A085_008/A. Roiné/ECPAD. Les habitants de Conakry ne changent pas leurs habitudes de vie malgré la menace d’Ebola. Conakry, le 18 décembre 2014.
Visuel - 2014ECPA396A023_005/A. Roiné/ECPAD. Des enseignants attendent l’arrivée de leurs élèves après une fermeture des classes qui a duré 10 mois. Conakry, le 19 janvier 2015.
Visuel - 2014ECPA396A077_012/A. Roiné/ECPAD. Les équipes du Centre de Traitement des Soignants (CTS) prennent en charge un patient suspecté d’être infecté par Ebola. Pour éviter une contamination, il est transporté dans un caisson étanche. Conakry, le 8 mars 2014.
Visuel - 2014ECPA396A086_116/2014ECPA396A086_117/A. Roiné/ECPAD. Médecin général des services Hervé, commandant le Centre de Traitement des Soignants (CTS).
« Les soins prodigués sont simples mais c’est leur mise en œuvre qui est complexe. Le soignant doit travailler tout en se protégeant. Le port de la tenue ne doit pas excéder une heure ».
Visuel - 2014ECPA396A035_006/A. Roiné/ECPAD. Le brigadier Fabrice aide une équipe soignante dans la phase délicate de l’habillage. Conakry, le 31 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A036_003/A. Roiné/ECPAD. Le personnel médical du Centre de Traitement des Soignants (CTS) effectue un point journalier sur les patients et les tâches à accomplir. Conakry, le 1er février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A068_006/A. Roiné/ECPAD. L’équipe médicale accompagne une jeune femme, Oumou, diagnostiquée Ebola positif dans la zone d’hospitalisation des cas confirmés du Centre de Traitement des Soignants (CTS). Conakry, le 28 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A086_005/2014ECPA396A086_006/A. Roiné/ECPAD. Docteur Fassou du service de santé des armées guinéennes.
« Mon but est d’acquérir les connaissances de l’équipe médicale française qui serviront à la Guinée mais aussi à l’ Afrique ou ailleurs dans le monde ».
Visuel - 2014ECPA396A064_005/A. Roiné/ECPAD. En zone rouge, une infirmière donne des médicaments à un patient infecté. Conakry, le 25 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A040_027/A. Roiné/ECPAD. Dans l’espace accueil transit, une infirmière s’apprête a effectuer une prise de sang à une patiente suspectée d’être contaminée. Conakry, le 6 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A063_025/A. Roiné/ECPAD. Un médecin examine un étudiant en médecine contaminé par le virus. Conakry, le 24 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A086_032/2014ECPA396A086_033/A. Roiné/ECPAD. Médecin principal Thierry, coordonnateur de l’ensemble des actions de soins dans le Centre de Traitement des Soignants (CTS) « De fausses rumeurs sont véhiculées sur la transmission d’Ebola donc dès qu’un patient est guéri, c’est un beau cadeau. On appréhende le virus sous un jour différent ».
Visuel - 2014ECPA396A066_015/A. Roiné/ECPAD. Un médecin effectue une anesthésie locale sur un patient afin de mettre en place une voie centrale qui permettra une réhydratation plus rapide. Le 26 février 2015, Conakry.
Visuel - 2014ECPA396A047_017/A. Roiné/ECPAD. Un médecin observe l’évolution des hémorragies oculaires d’un malade. 10 février 2015, Conakry.
Visuel - 2014ECPA396A086_003/2014ECPA396A086_004/A. Roiné/ECPAD. Infirmier de classe normal Nicolas
« Avec le premier patient, on passe la limite rouge et on prend conscience qu’il ne s’agit plus d’un exercice. Le facteur stress est très important . Avec l’habitude, on rentre dans cette zone de plus en plus facilement ».
Visuel - 2014ECPA396A067_027/A. Roiné/ECPAD. Deux soignants aident un patient en souffrance à trouver une position confortable. Conakry, le 28 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A035_094/A. Roiné/ECPAD. La phase délicate du déshabillage est confiée aux spécialistes de la lutte contre les armes chimiques, bactériologiques et nucléaires du 2ème Régiment de Hussards. Conakry, le 31 janvier 2015.
Visuel - 2014ECPA396A048_005/A. Roiné/ECPAD. Deux docteurs du Centre de Traitement des Soignants (CTS) annoncent à un patient qu’il est guéri. Conakry, le 12 février 2015.
Visuel - 2014ECPA396A084_021/A. Roiné/ECPAD. Oumou sort guérie après 22 jours passés dans le Centre de Traitement des Soignants (CTS). Conakry, le 21 mars 2015.
Visuel - 2014ECPA396A085_032/A. Roiné/ECPAD. Malgré des chiffres édifiants (3 811 cas confirmés, probables et suspects de maladie à virus Ebola dans le monde, 2 543 décès - données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au 27 mars 2016), la vie suit son cours à Conakry. Conakry, le 1er janvier 2015.