Retour sur la soirée hommage à Pierre Schoendoerffer
Publié le 23 mars 2022
Le public assiste à la diffusion de « sept jours en mer » et « la 317ème section » de Pierre SCHOENDOERFFER. L’Etablissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) a organisé une projection en hommage à Pierre Schoendoerffer (1928-2012) le 22 mars 2022 au cinéma Grand Angle de Paris
L’ECPAD a commémoré le dixième anniversaire de la disparition du réalisateur Pierre Schoendoerffer en lui consacrant une soirée hommage au cinéma Grand Actionle mardi 22 mars.
« Le 14 mars 2012 s’éteignait Pierre Schoendoerffer, le plus célèbre de nos grands anciens, une figure tutélaire pour chaque soldat de l’image, un homme simple et apprécié par tous ceux qui ont eu la chance et l’honneur de le connaître », a rappelé Laurent Veyssière, directeur de l’ECPAD, lors de la soirée organisée en partenariat avec l’état-major de l’armée de Terre (EMAT) et l’état-major de la Marine (EMM).
Après une introduction par l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, le programme a débuté par la projection du court métrage 7 jours en mer, réalisé en 1972 par Pierre Schoendoerffer à l’Établissement photographique et cinématographique des armées (ECPA) pour le Service d’Information et de Relations publiques des Armées (SIRPA) et qui relate sept jours à bord de l’aviso escorteur Balny, s’est poursuivi par la projection de quelques rushes d’images tournées par la section de Pierre Schoendoerffer en Indochine, et s’est achevé par la projection du long métrage La 317e Section qui relate six jours de guerre d’une section supplétive commandée par un jeune officier sortant de Saint-Cyr, trois sous-officiers français et un laotien, et quarante et un soldats laotiens. La section reçoit l’ordre d’abandonner le petit poste isolé de Luong Ba au Laos près de la frontière avec le Tonkin, pour rallier une colonne partie au secours du camp retranché de Diên Biên Phu dans le cadre de l’Opération D.
Ces œuvres et archives étaient présentées et commentées par Bénédicte Chéron, historienne spécialiste des questions de défense, chercheur-partenaire à la Sorbonne et maître de conférence à l’Institut catholique de Paris, dont la thèse de doctorat portait sur le cinéma de Pierre Schoendoerffer.
De nombreuses personnalités civiles et militaires ont assisté à l’événement. Le public a été conquis par les images émouvantes et le regard humain porté sur ce conflit.
