Les destructions de la Première Guerre mondiale dans les fonds de l’ECPAD
Publié le 4 novembre 2020
La signature de l'Armistice, le 11 novembre 1918 à Rethondes, en forêt de Compiègne, met fin à un peu plus de quatre années de guerre sur le front occidental, dont les dévastations ont profondément marqué les territoires du nord et de l'est de la France.
Vidée de ses habitants, puis évacuée par l’armée allemande à la mi-octobre 1918, la ville de Douai est en ruines et offre à l’opérateur de la SPCA le spectacle d’une ville fantôme. Avant leur départ, les forces allemandes ont emporté les derniers effets destinés à leur effort de guerre, détruisant alors les usines, les infrastructures, les commerces et les habitations, dans le but de ne rien laisser aux troupes britanniques qui ont libéré la ville. De nombreuses archives conservées à l’ECPAD témoignent de cette dévastation dont Douai n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Il aurait été tout aussi possible de choisir Verdun, Reims, Arras, etc. Plus de cent ans après l’Armistice, la France porte encore les stigmates de ces destructions et certains villages n’ont jamais été reconstruits.