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    Joséphine Baker fait son entrée au Panthéon

    Publié le 29 novembre 2021

    L’ECPAD rend hommage à cette femme d’exception et partage quelques photographies issues de ses fonds.

    Le 30 novembre prochain, Joséphine Baker fera son entrée au Panthéon sur décision du président de la République Emmanuel Macron.

    Revenons sur le parcours de cette femme, qui tout au long de sa vie, a su inspirer et fédérer de nombreuses personnes.

    Arrivée à Paris à l’âge de 19 ans, la jeune Américaine devient rapidement une meneuse de revue, notamment connue pour sa « banana danse » et inspire de nombreux artistes, dont les peintres cubistes. Elle obtient la nationalité française en épousant Jean Lion, un aviateur français, en 1937.

    Alors que la guerre ne fait que commencer, Joséphine Baker se révèle être un véritable atout pour la France et la lutte contre les nazis.

    En effet, elle utilise tout d’abord sa voix pour chanter auprès des soldats du front, pour les motiver et leur insuffler de la force pour les combats. Ensuite, au mois de septembre 1939, elle devient un agent du contre-espionnage avec le commandant Jacques Abtey, chef du Service du contre-Espionnage du 2e bureau de l’état-major, comme officier traitant. Mais elle ne s’arrête pas là puisqu’elle s’engage également dans la Croix Rouge.

    Le 24 novembre 1940,  elle  œuvre au profit des services secrets de la France libre. Plus tard, de 1941 à 1944, elle part vivre au Maroc où elle réalise une tournée de Marrakech au Caire en passant au Moyen Orient, de Beyrouth à Damas. Cette tournée est un moyen pour elle de recueillir de nombreuses informations auprès des officiers dont elle fait la connaissance. Elle use notamment de son statut d’artiste pour faire passer des messages à travers ses partitions mais également faire passer des documents secrets cachés dans ses sous-vêtements, sans éveiller le moindre soupçon.

    Son château des Milandes, en Dordogne, devient un lieu majeur pour la Résistance et plus tard, elle y accueillera douze enfants de nationalités différentes qu’elle a adoptés.

    Son courage la pousse encore plus loin car en mai 1944, elle rejoint les Formations féminines de l’Air avec le statut d’« élève stagiaire rédactrice », assimilée au grade de sous-lieutenant.

    Ces actes héroïques lui ont permis d’obtenir de nombreuses récompenses : Médaille de la Résistance, Légion d’Honneur et la Croix de Guerre 1939-1945.

    Mais elle ne s’arrête pas là : engagée dans la lutte contre le racisme, elle marche avec Martin Luther King pour les droits civiques et aura l’opportunité de s’exprimer devant une foule de 250 000 personnes.

    Plus qu’une place au Panthéon, son entrée est un symbole pour la lutte contre le racisme et la libération des femmes.


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