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    Guerra e Pace : un film documentaire tourné en partie à l’EMI, l’école des métiers de l’image de l’ECPAD.

    Publié le 28 septembre 2020

    réalisé par Massimo D’Anolfi et Martina Parenti, Guerra e Pace raconte l'histoire de la relation entre le cinéma et la guerre, de l'invasion italienne de la Libye en 1911 jusqu'à nos jours.

    Sélectionné au festival la Mostra de Venise 2020 dans la sélection « Orrizonti », ce documentaire de 128 minutes a été en partie tourné à l’ECPAD, plus précisément à l’EMI, l’école des métiers de l’image, de mars à juillet 2019.

    La séquence montre la formation des futurs soldats de l’image, en l’occurrence les élèves de la promotion Certificat élémentaire de l’armée de l’Air. Les réalisateurs les ont suivis lors des formations à l’analyse de l’image, aux techniques de prises de vues et au posé de voix sur les reportages.

    Le travail de conservation et de restauration des images au Pôle de conservation et de valorisation des archives est également abordé, notamment lors d’une séquence où les stagiaires viennent consulter les archives de l’établissement.

    Critique de Cineuropa

    Guerra e Pace  est une invitation à réfléchir sur la relation entre les images et les conflits.
    Le film est divisé en quatre chapitres – le passé lointain, le passé récent, le présent et l’avenir – et nous passons donc des laboratoires de restauration à l’unité de crise du ministère italien des Affaires étrangères, où des cartes constamment mises à jour identifient ceux qui sont en danger dans les zones de conflit. Enfin, nous arrivons à l’ECPAD, l’agence d’archives et d’images historiques du ministère de la Défense Français. Ici, des soldats sélectionnés apprennent à « utiliser » et à tirer le meilleur parti des photos de guerre, tandis qu’à l’extérieur, leurs collègues de la Légion étrangère s’entraînent pour le combat.
    L’idée au cœur du doc de D’Anolfi et Parenti est de transformer les lieux mêmes où les images de guerre sont conservées en protagonistes du film. Comme dans le dernier chapitre, tourné dans les archives de la Croix-Rouge internationale, logé par la Cinémathèque suisse de Lausanne, où l’importance de la conservation de la mémoire est de plus en plus urgente.


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