Résister à la déportation en France et en Europe
Témoigner de la résistance en déportation

Depuis 2013, l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) est partenaire de la Fondation de la Résistance et de la Fondation pour la mémoire de la Déportation. Riche de plus de 15 millions de photographies et de 100 000 heures de film de 1842 à nos jours, l’ECPAD est le centre d’archives audiovisuelles définitives du ministère des Armées.

Nous vous proposons de découvrir le témoignage filmé de 38 déportés et de 14 déportées politiques et raciaux qui rendent compte de ce que fut la résistance en déportation, l’un des angles d’analyse centraux du sujet que définit la note de cadrage rédigée par Monsieur Vincent Duclert, inspecteur général de l’Éducation nationale et qui constitue le thème de la partie III de la brochure.

Ces ressources filmiques, facilement mobilisables par les élèves, ont valeurs narrative et probatoire ; elles constituent également un acte mémoriel, celle d’une résistance d’après-coup telle qu’également évoquée par la lettre de cadrage.

Elles peuvent être obtenues par duplication auprès de notre service pédagogique afin d’être utilisées et insérées dans la production dédiée par les élèves au concours. Il suffit alors de nous contacter :  actions-culturelles@ecpad.fr

Nous les mettons à disposition sans contrepartie financière (selon un maximum de 15 min. de film, ce qui correspond à notre forfait pédagogique habituel). Leur utilisation nécessite uniquement la figuration du logo de l’ECPAD et la mention du copyright dans la production scolaire réalisée. 

Ces archives audiovisuelles sont également libres de consultation via une base de données interne à la médiathèque de l’ECPAD ouverte au public du lundi au vendredi, sur réservation.

La contextualisation de l’archive

Il y a 40 ans, dans le cadre préparatoire de l’exposition nationale sur la déportation qui doit se tenir sur l’esplanade du Trocadéro à partir du 24 avril 1982, le ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, à qui cette manifestation mémorielle est confiée, organise une campagne de recueil de témoignages d’anciens déportés politiques et raciaux.

Jean Laurain, le ministre, explicite les enjeux de cette exposition dans un article du Monde, précisant également l’apport de ces témoignages filmés alors   :

[L’exposition] devrait donc créer un choc dans l’opinion. C’est une exposition d’affirmation : oui les camps ont existé ; oui, les chambres à gaz ont existé. La déportation était une partie intégrante de l’idéologie nazie. L’univers concentrationnaire, c’était cela.

Pour la première fois, les déportés dont les témoignages ont été enregistrés en vidéo indiqueront ce que fut la Résistance dans les camps de concentration. Cette résistance était très souvent un prolongement de la résistance intérieure. Mais résister, c’était d’abord vouloir survivre.

Les déportés n’étaient pas que des nombres. Cette résistance dans les camps des prisons nazies a été trop souvent ignorée. Les témoignages diffusés pourront évoquer des souvenirs très forts et très divers[1].

Si le titre choisi, « Oui, les camps ont existé » fait sens face à la renaissance et au développement du négationnisme en France[2], le manque de rigueur de la construction textuelle, dont l’oubli caractérisé des centres de mise à mort, pourtant évoqués par certains témoins, porte la trace d’une approche historienne du système concentrationnaire aujourd’hui datée, car depuis lors profondément renouvelée.

De ces interviews, l’ECPAD détient les rushs (films non montés) par versement de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense en 2008.

La manière dont sont conduits ces entretiens avec des témoins aujourd’hui presque tous disparus appelle au moins deux remarques critiques. Si Jean Laurain prend soin d’affirmer que « [ce] sont les déportés eux-mêmes qui ont défini les thèmes de l’exposition, permis la sélection de documents photographiques et l’enregistrement des témoignages[3] », on ne peut qu’être interpellé, voire heurté, par la pratique de l’interviewer, tant il apparait comme essentiellement soucieux d’encadrer le témoignage de façon normative sans donner le sentiment de prendre la mesure de la qualité documentaire et humaine de ces propos de rescapés qu’il est en train de recueillir (par exemple, lorsqu’il reprend vertement madame Eva Golgevit – film n° 7). La seconde remarque a trait, comme évoqué plus haut concernant le ministre, au manque de précision et de réflexivité du questionnement de l’interviewer.


[1] Jean Laurain, « Oui, les camps ont existé », Le Monde, 24 avril 1982. Consultable en ligne : https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/04/24/oui-les-camps-ont-existe_2901303_1819218.html.
[2] Henry Rousso, « Les racines du négationnisme en France », Cités, n° 36, 2008 / 4, p. 51-62 (https://www.cairn.info/revue-cites-2008-4-page-51.htm).
[3] Jean Laurain, art. cité.

La richesse du support

Les 19 films VHS[1] sont proposés dans leur intégralité pour 12 d’entre eux, les 7 autres ont été coupés pour ne conserver que les témoignages portant explicitement sur les formes plurielles de la résistance en déportation. Dans ces 5h10 d’enregistrement, la mention des time code (TC) pour chacun des 61 témoignages[2] permet de se reporter directement aux passages souhaités.

Ces récits permettent ainsi d’aborder toutes les sous-parties qui composent la partie III de la brochure : résister en s’évadant lors du transport et dans le camp, résister à la déshumanisation, les actions de la Résistance organisée – pour le contenu du témoignage ; témoigner, transmettre – pour l’acte de témoigner que constitue cette commande institutionnelle mémorielle. Ils dessinent pour partie l’archipel des prisons, des centres de détention, des camps d’internement, des camps de concentration et des centres de mise à mort.

L’intérêt de ces archives réside enfin dans la pluralité des profils et des parcours de ces déportés et déportées depuis la France, ainsi mis en lumière[3]. Le nom de deux d’entre elles fait toujours écho aujourd’hui : Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, panthéonisées en 2015 ; certains et certaines étaient connus à l’échelle nationale au moment des entretiens, comme le peintre Boris Taslisky, l’ex députée communiste Marie-Claude Vaillant-Couturier ou l’ancien ministre gaulliste Louis Terrenoire ; d’autres, évocateurs d’un territoire plus local (Rose Guérin ou Marcel Paul), universitaire (Marie-José Chombart de Lauwe) ou associatif et cultuel (le grand rabbin Rozen). Diversité générationnelle également qui réunit, avec 33 ans d’écart, Henri Laffitte, né en 1897, et Janina Iwanska, née en 1930.


[1] Le versement de la DMPA comporte 21 références de rushes, les n° 10 et 21 ne comprennent toutefois pas de témoignages directs stricto sensu sur la résistance en déportation. 
[2] 61 témoignages de 52 témoins (7 témoins interviennent au moins deux fois).
[3] Les dates de naissance et de décès des témoins non mentionnées sont celles que nous n’avons pas retrouvées. 

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 1

Film (extrait): Témoignages d’anciens déportés n° 1
couleur, sonore, v. 1982
durée 16 min. 49s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-001-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:07:32) – Déporté à Sachsenhausen, Pierre Cartier revient sur ses actes de résistance en tant qu’infirmier au krankenrevier, le quartier des malades du camp.

– (TC 00:07:33 à 00:11:02) – Germaine Tillion (1907-2008), déportée à Ravensbrück, explique que la perception du système concentrationnaire nazi par les déportées elles-mêmes a été une façon de résister.

– (TC 00:11:03 à 00:16:49) – Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002) évoque la résistance spirituelle[1] au camp de Ravensbrück.


[1] Nous employons ce terme, plutôt que celui de « résistance de l’esprit » usité par l’interviewer.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 2

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 2
couleur, sonore, v. 1982
durée 21 min. 31s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-002-01-001

– (TC 00 :00 :00 à 00 :05 :36) Marie-Claude Vaillant-Couturier (1912-1996)[1] témoigne des actes de résistance des déportées politiques dans le camp de femmes d’AuschwitzBirkenau.

– (TC 00:05:47 à 00:10:10) Le général Ernest Laurent (1912-2001) évoque la résistance spirituelle durant son internement dans les prisons de Sonnenburg puis de Wolfenbüttel.

– (TC 00:10:10 à 00:17:25) Le grand rabbin Ephraïm Rozen (1925-2015) témoigne de son rapport à la foi notamment à Birkenau et à Buchenwald, deux des huit camps où il a été déporté et de l’accompagnement religieux qu’il apporta à de nombreux Juifs.

– (TC 00:17:25 à 00:21:31) Le père Michel Riquet (1898-1993) évoque ses activités clandestines à caractère religieux durant sa déportation à Mauthausen puis à Dachau.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article24392

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 3

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 3
couleur, sonore, v. 1982
durée 20 min. 28s.
© opérateur inconnu/DMPA / ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-003-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:03:05) –  Suite du témoignage du père Michel Riquet.

– (TC 00:03:05 à 00:09:44) –  Pierre Durand (1923-2002) témoigne de l’organisation de la résistance politique dans le camp de Buchenwald et des activités culturelles qui s’y déroulaient.

– (TC 00:09:44 à 00:16:40) –  Boris Taslitzky (1911-2005) témoigne de la résistance spirituelle dans le camp de Buchenwald.

– (TC 00:16:50 à 00:20:28) – Rubin-Raymond Kamioner (1909-2007), résistant juif, affecté à l’infirmerie du camp d’Auschwitz, décrit ses actes de résistance.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 4

Film (extrait): Témoignages d’anciens déportés n° 4
couleur, sonore, v. 1982
durée 13 min. 23s. 
© opérateur inconnu/DMPA / ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-004-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:07:23) – Suite du témoignage de Rubin-Raymond Kamioner sur ses actes de résistanceà Auschwitz.

– (TC 00:07:23 à 00:10:59) – L’abbé François Schwertz évoque la résistance du clergé catholique au sein du camp de Buchenwald.

– (TC 00:10: 30 à 00: 13:23) – Fin du témoignage de Rubin-Raymond Kamioner sur la résistance au sein de l’infirmerie du camp d’Auschwitz.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 5

Film (extrait) : Témoignages d’anciens déportés n°5
couleur, sonore, v. 1982
durée 06 min. 14s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-005-01-001

– TC 00:00:00 à 00:06:14 : Louis Terrenoire (1908-1992), déporté à Dachau, parle de l’esprit de résistance et de la solidarité entre les déportés politiques.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 6

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 6
couleur, sonore, v. 1982
durée 21 min. 55s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-006-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:12:45) – Témoignage du radiologue Sigismond Hirsch (1906-1990), résistant juif affecté à l’interprétation des radiologies d’enfants au camp de Birkenau, s’exprime sur ses tentatives pour empêcher l’exécution de certains d’entre eux.

– (TC 00:12:45 à 00:21:55) – Anise Postel-Vinay née Girard (1922-1920) témoigne des expériences pseudo-médicales menées sur des femmes polonaises et soviétiques de Ravensbrück et des tentatives pour faire sortir un témoignage du camp.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 7

Film (extrait): Témoignages d’anciens déportés n° 7
couleur, sonore, v.1982
durée 15 min. 46s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-007-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:03:34) –  Janina (Nina) Iwanska (née en 1930) raconte son opération pseudo-médicale au camp de Ravensbrück et son évasion réussie.

– (TC 00:03:34 à 00:15:46) –  Eva Golgevit (1912-2017), résistante juive déportée à Auschwitz puis Birkenau, témoigne de sa résistance au sein du camp.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 8

Film (extrait) : Témoignages d’anciens déportés n° 8
couleur, sonore, v.1982
durée 09 min. 48s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-008-01-001

– (TC 0 :00 :00 à 00 :03:06) – Lucienne (dite Nicole) Lautissier née Michaud (1923-1997)[1], déportée à Ravensbrück, rapporte l’acte d’une médecin soviétique qui lui a permis d’échapper au gazage.

– (TC 00:03:06 à 00:09:48) – Germaine Tillion raconte comment elle parvint à écrire Le Verfürgbar aux Enfers : une opérette à Ravensbrück en 1944 grâce à la complicité d’autres déportées.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article89323

On peut, à propos de l’écriture de cette œuvre, renvoyer au projet de l’autrice et illustratrice Roxanne Bee lors de sa résidence d’artiste de trois mois à l’ECPAD : adapter en bande dessinée le Verfügbar aux Enfers : https://www.ecpad.fr/actualites/illustratrice-roxanne-bee-integre-la-residence-au-fort/ et visionner la vidéo réalisée lors de son départ de la résidence en juin 2023 dans laquelle elle en restitue les modalités et les étapes. 

Film : Restitution du travail en résidence de Roxanne Bee
couleur, sonore, 2023
durée 08 min. 06s. 
© Jérémie Sahuc/ECPAD/Défense

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 9

Film (extrait) : Témoignages d’anciens déportés n° 9
couleur, sonore, v. 1982
durée 07 min. 31s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-008-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:07:31) – Suite du témoignage de Germaine Tillion quilit un extrait de son opérette rédigée à Ravensbrück. Elle explique pourquoi la composition de cette œuvre fut un moyen de résister.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 11

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 11
couleur, sonore, v. 1982
durée 18 min. 16s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-011-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:05:57) – Yves Alec Le Vernoy (1919-1997), résistant arrêté en Tunisie, raconte son évasion du camp d‘Oranienburg-Sachsenhausen.

– (TC 00:05:58 à 00:10:03) – Jean-Baptiste (ou Baptiste) Chevallier (1921-nc), résistant FTP, s’échappe du camp de Juben et rejoint la résistance yougoslave.

– (TC 00:10:04 à 00:15:22) – Olivier Richer, déporté politique dans les camps de Buchenwald, Dora puis Bergen-Belsen, relate les sabotages auxquels il a participé.

– TC 00:15:23 à 00:18:16 – Joseph Jourdren (1923-2011),déporté dans six camps et Kommandos raconte les sabotages au Kommando de Woffleben.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 12

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 12
couleur, sonore, v. 1982
durée 20 min. 28s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-012-01-001

Les 4 premiers témoins évoquent les sabotages auxquels ils ont participé :  

– (TC 00:00:00 à 00:06:06) – Jeannette L’Herminier (1907-2007), déportée à Ravensbrück, affectée au Kommando de travail de femmes de Holleischen.  

– (TC 00:06:07 à 00:10:07) – Mme Chatel, emprisonnée dans plusieurs centrales allemandes.  

– (TC 00:10:08 à 00:12:23 ) – Pierre Gouffault (1924-2009)[1], résistant au sein des  Francs-tireurs et Partisans (FTP), déporté au camp de Sachsenhausen, affecté au Kommando Heinkel.

 – (TC 00:12:26 à 00:17:22) – Guy Quintel (1925-nc), déporté au camp de Gross-Rosen, affecté au Kommando Hirschberg.

– (TC 00:17:23 à 00:20:28) – Albert Guerlain (1919-1997) raconte ses tentatives d’évasion du camp de Rawa-Ruska.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article177484

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 13

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 13
couleur, sonore, v.1982
durée 19 min. 52s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-013-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:08:07) – Jean Lemberger (1924-1993)[1], juif polonais, résistant au sein des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans-Main d’œuvre immigrée), évoque la révolte du Sonderkomando d’Auschwitz II Birkenau  le 7 octobre 1944.

– (TC 00:08:08 à 00:14:53) – André Migdal (1924-2007)[2], résistant juif, déporté à Neuengamme évoque les actes de sabotages, tout comme :

– (TC 00:14:54 à 00:19:52) – Marcel Paul (1900-1982)[3], déporté politique à Auschwitz puis à Buchenwald.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article145127
[2] https://maitron.fr/spip.php?article245196
[3] https://maitron.fr/spip.php?article50530

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 14

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 14
couleur, sonore, v. 1982
durée 20 min. 18s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-014-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:05:21) – Madame E. Cohen, déportée à Birkenau, témoigne de l’importance de la résistance au sein du camp et de la révolte des Sonderkommandos.

– (TC 00:05:21 à 00:11:42) – Georges Wellers (1905-1991)[1] revient sur le soulèvement du camp de Sobibór le 14 Octobre 1943 organisé par des prisonniers soviétiques.

– (TC 00:11:42 à 00:20:18) – Georges Tillier (1910-nc), interné au camp d’Eysses dans le Lot-et-Garonne, évoque l’insurrection du 19 février 1944 et les représailles par déportation au camp de Dachau.


[1] https://www.cairn.info/revue-le-monde-juif-1991-3-page-129.htm

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 15

Film (extrait) : Témoignages d’anciens déportés n° 15
couleur, sonore, v.1982
durée 16 min. 45s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-015-01-001

– (TC 00:00:46 à 00:04:26) – Marcel Mérigonde (1910-1984) déporté à Neuengamme puis à Brême-Farge évoque la résistance spirituelle.

– (TC 00:04:31 à 00:08:17) – Le pasteur Aimé Bonifas (1920-2013) déporté à Buchenwald et en Kommandos,témoigne également de la résistance spirituelle. Il évoque des actes religieux, formellement interdits.

– (TC 00:08:19 à 00:16:45) – Georges Bonnet, déporté à Neuengamme puis à Bergen-Belsen, témoigne de la solidarité dans ces camps à travers des exemples du quotidien.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 16

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 16
couleur, sonore, v.1982
durée 21 min. 16s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-016-01-001

– (TC 00 :00 :09 -00 :04 :32) – Témoignage de Pierre Julitte (1910-1991), compagnon de la Libération[1], sur le transfert des prisonniers de Dora vers Bergen-Belsen dans des conditions effroyables et l’entraide durant ce transfert.

– (TC 00:04:32 à 00:09:54) – Suite du témoignage de Marcel Paul qui évoque le soulèvement du camp de Buchenwald à l’approche des troupes américaines, le 11 mars 1945.

– (TC 00:09:54 à 00:13:51) –  Roger Delachoue[2](1922-1992) témoigne de l’évacuation du camp de Gross-Rosen à l’approche des troupes soviétiques et de l’évasion de quatre prisonniers.

– (TC 00:13:51 à 00:19:32) – Témoignage de Henri Entine (1916-2008) sur l’organisation de la libération du camp de Dachau par des prisonniers qui s’évadèrent pour aller chercher les troupes américaines.

– (TC 00:19:32 à 00:21:16) – Témoignage de monsieur François sur la résistance et le sabotage face au travail forcé dans le camp de Neuengamme.


[1] https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/pierre-julitte
[2] http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.109.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 17

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 17
couleur, sonore, v.1982
durée 20 min. 29s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/ REV200X-DMPAP-017-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:03:42) – Suite du témoignage de monsieur François. Il revient sur la solidarité entre prisonniers à l’intérieur du camp.

– (TC 00:03:42 à 00:08:04) – Témoignage de Jean Lautissier (1920-1986)[1] à propos de la solidarité disciplinaire du dernier convoi de déportés politiques français pour Dachau à l’été 1944.

– (TC 00:08:08 à 00:13:13) – Témoignage de Frédéric Ricol (1914-1990)[2] au sujet de l’organisation politique des détenus dans le camp de Mauthausen, des actes de sabotage et de résistance ainsi que de l’insurrection de février 1945 menée par des officiers et commissaires politiques soviétiques.

– (TC 00:13:13 à 00:16:31) – Témoignage de Émile Valley (1910-1999), également détenu à Mauthausen, à propos de cette insurrection du block 20.

– (TC 00:16:31à 00:20:29) –  Suite du témoignage du père Michel Riquet (cf. films 2 et 3) sur l’entraide et la solidarité dans le camp de Mauthausen.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article89320
[2] https://maitron.fr/spip.php?article74136

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 18

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 18
couleur, sonore, v. 1982
durée 21 min. 36s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-018-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:06:12) – Témoignage du résistant Pierre Pichavant (1920-nc)[1] sur la solidarité entre prisonniers dans le camp concentration de Neuengamme.

– (TC 00:06:12 à 00:11:41) – Témoignage de Marie-José Chombart de Lauwe (née en 1923), déportée à Ravensbrück, au sujet de la solidarité entourant les naissances et les nouveau-nés dans le camp.

– (TC 00:11:41 à 00:15:16) – Témoignage du médecin ORL Raymond Chanel (1908-1999), déporté au camp de Mauthausen, sur la solidarité pour protéger les malades.

– (TC 00:15:16 à 00:21:36) – Témoignage du médecin résistant Léon Boutbien (1915-2001)[2] sur la solidarité entre prisonniers dans le camp du Struthof.


[1] http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.214.
[2] https://maitron.fr/spip.php?article17661

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 19

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 19
couleur, sonore, v. 1982
durée 16 min. 38s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-019-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:04:08) – Robert (Bob) Sheppard (1922-2002), de nationalité britannique, ancien déporté à Dachau, au Struthof et à Mauthausen, raconte la solidarité entre prisonniers.

– (TC 00:04:08 à 00:12:27) – Madeleine (Aylmer)-Roubenne (1924-2012)[1], déportée à Ravensbrück alors qu’elle était enceinte, témoigne des risques pris par une sage-femme polonaise lors de son accouchement en janvier 1945.

– (TC 00:12:27 à 00:16:38) – Berthe Thiriart, déportée au Kommando d’Abteroda puis au camp de Markkleeberg raconte le refus de dénoncer les résistantes juives présentes dans le camp et ses conséquences.


[1] Jean AYLMER, son premier époux, résistant comme elle, meurt en déportation.

Film de rushes : Témoignages d’anciens déportés n° 20

Film: Témoignages d’anciens déportés n° 20
couleur, sonore, 1984
durée 16 min. 38s.
© opérateur inconnu/DMPA/ECPAD/Défense/REV200X-DMPAP-020-01-001

– (TC 00:00:00 à 00:04:46) et (TC 00:04:46 à 00:06:26) – Henri Laffitte (1897-1993), médecin, résistant, déporté au camp du Struthof raconte une fausse opération de l’appendicite destinée à sauver de l’exécution le jeune résistant Alexandre (Alex) Lapraye (1927-2022). Transféré ensuite à Dachau, les médecins et infirmiers du camp s’arrangent également pour lui éviter l’exécution.

– (TC 00:06:26 – 00:10:47) – Suite du témoignage de Marie-Claude Vaillant-Couturier (cf. film n° 2) à propos de la solidarité dans le camp de femmes d’Auschwitz-Birkenau.

– (TC 00:10:47 à 00:16:38) – Témoignage de Rose Guérin[1](1915-1998)qui revient sur la solidarité dans le camp de Ravensbrück, évoquant notamment la figure ouvrière emblématique de la résistante Martha Desrumaux.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article76739